La dent de lion…Pissenlit

Bientôt disponible chez nous une belle et délicieuse salade de dent de lion avec des oeufs cuits durs, croûtons, lardons et une bonne sauce maison vous allez vous régaler !!

Appelée ici au Québec le pissenlit, que pratiquement tout le monde cherche à exterminer des champs et pourtant !! Si vous saviez comme c’est bon, de là où je viens, en Suisse, on court les champs pour s’en procurer dès le début du printemps. L’important, c’est d’en avoir sur notre table pour les fêtes de Pâques.

je peux peut-être vous en apprendre un peu sur cette herbe qui est très bénéfique pour notre santé et en plus elle est délicate et délicieuse à celui qui sait comment l’apprêter.

Appelé aussi dent-de-lion, le pissenlit est probablement originaire d’Europe de l’Ouest. Il est notamment riche en fer, calcium, manganèse, vitamines C et D, acide gras ou encore en antioxydants. Son usage en complément alimentaire est reconnu pour traiter le manque d’appétit, les troubles digestifs mineurs, mais aussi pour améliorer les fonction hépatique, urinaire et biliaire. En plus, il contribue à prévenir l’apparition de calculs rénaux. La posologie adaptée varie en fonction du mal à soulager, c’est pourquoi il est conseillé de consultez votre médecin avant de commencer une cire de pissenlit. Si vous avez des calculs biliaires ou une obstruction des conduits biliaires, consultez obligatoirement cotre médecin.

Historique du pissenlit

Autour de l’an 1 000 de notre ère, les médecins arabes mentionnaient déjà les vertus médicinales du pissenlit dans leurs écrits, et plusieurs tribus amérindiennes comme les Iroquois et les Ojibwés l’employaient pour soigner plusieurs malaises. On fait également mention de l’usage du pissenlit dans un herbier britannique datant du XIIIe siècle.

Le pissenlit a principalement été utilisé pour traiter les troubles du foie et de la vésicule biliaire, mais aussi en cas d’anémie, de fièvre, de rétention d’eau, de rhumatismes, de problèmes rénaux et cutanés. En Chine, on emploie la variété Taraxacum mongolicumdepuis très longtemps pour traiter l’hépatite, le cancer, diverses affections de la glande mammaire (inflammation, mauvais écoulement du lait maternel, cancer du sein) ainsi que pour améliorer la résistance immunitaire aux infections des voies respiratoires. L’usage du pissenlit est reconnu dans de nombreuses pharamcopées officielles (Inde, Autriche, République tchèque, Grande-Bretagne, Allemagne) et il a déjà fait partie de la pharmacopée américaine.

Le nom français du pissenlit fait vraisemblablement allusion aux propriétés diurétiques des feuilles. Le nom anglais, dandelion, qui vient du français (dent-de-lion), du grec (leontodon) ou du latin (dens leonis), fait référence à la forme très dentelée des feuilles.

Au printemps et tôt en été, les jeunes feuilles du pissenlit sont servies en salade ou blanchies comme des épinards et font le délice des humains depuis des siècles. Traditionnellement, on récoltait les fleurs pour en faire un vin qu’on disait fortifiant et qu’on servait volontiers aux malades et aux convalescents. On peut aussi en faire un substitut de café en faisant sécher et rôtir la racine.

Recherches sur le pissenlit

Perte d’appétit, dyspepsie, troubles hépatobiliaires et augmentation du volume urinaire. La Commission E reconnaît l’usage de la feuille de pissenlit pour traiter la perte d’appétit et certains troubles digestifs mineurs. L’ESCOP reconnaît l’usage de la feuille en complément au traitement d’une maladie pour laquelle il est souhaitable d’augmenter l’élimination de l’urine (rhumatismes et prévention des calculs rénaux, par exemple). La Commission E reconnaît l’usage de la feuille et de la racine pour améliorer les fonctions biliaire et urinaire, traiter la perte d’appétit et les troubles digestifs mineurs. L’ESCOP estime que la racine peut stimuler les fonctions biliaire et hépatique, traiter les troubles digestifs mineurs et la perte d’appétit.

Les données scientifiques sur les effets du pissenlit sur les humains sont très limitées et la plupart datent de la première moitié du XXe siècle. Des essais menés sur des animaux ont cependant permis de confirmer, à la même époque, certains des effets bénéfiques traditionnels de la plante : augmentation de l’élimination d’urine et de la production de la bile et effet anti-inflammatoire notamment.

Les auteurs d’une synthèse publiée en 2006 soulignent également que des données issues de modèles cellulaires et animaux confirment les vertus antioxydantes, anticancer et antidiabétiques du pissenlit et de ses composés. Quelques rares essais cliniques préliminaires indiquent que certaines préparations contenant du pissenlit, entre autres plantes, peuvent soulager les crampes intestinales, la constipation et la diarrhée.

On n’a pas encore élucidé le mécanisme à la base de l’effet diurétique de la feuille de pissenlit. En revanche, en raison de sa richesse en potassium, la plante possède un avantage certain sur les autres diurétiques. En effet, contrairement à la plupart d’entre eux, les feuilles de pissenlit ne provoquent pas de perte de potassium par les reins, selon des essais sur les animaux.

Outre sa grande richesse en potassium, le pissenlit contient de bonnes quantités de fer, de calcium, de cuivre, de silice et de manganèse. Quant à la racine, elle renferme, en plus des principes amers, de l’inuline et des sucres complexes, des substances qui favorisent la multiplication de bactéries intestinales bénéfiques. Le pissenlit renferme aussi des acides gras, de la choline (un nutriment important pour le foie), des vitamines du complexe B, des vitamines C, D et K ainsi que des flavonoïdes et des caroténoïdes.

Précautions

Attention

  • En cas de calculs biliaires ou d’obstruction des conduits biliaires, consulter un professionnel de la santé avant de prendre du pissenlit.

Contre-indications

  • Les personnes allergiques aux plantes de la famille des astéracées (aster, marguerite, chicorée, etc.) peuvent être sensibles au pissenlit. À noter cependant que l’allergie aux pollens de ces plantes n’entraîne pas automatiquement une allergie à leurs autres parties (feuilles, racines). Par contre, la sensibilité cutanée peut se manifester même au contact avec des tisanes de ces plantes.

Effets indésirables

  • Rarement, le latex des tiges de pissenlit peut causer des allergies cutanées.

Réf. Passeport santé